Afrique : la grande muraille verte peine à atteindre ses objectifs
Le projet de la grande muraille verte a été lancé il y a 14 ans avec l’objectif de planter des arbres sur 100 millions d’hectares en Afrique, du Sénégal à Djibouti. Mais les fonds et l’eau manquent sur le terrain.
La grande muraille verte est souvent difficile à apercevoir vue du ciel : le sable gagne du terrain sur les arbres desséchés. C’est ainsi le long des 8 000 kilomètres du tracé de ce projet pharaonique, initié il y a plus de 13 ans en Afrique. Pour gérer ce projet de grande ampleur, les moyens manquent cruellement. Des milliers de plants d'Acacia qui devaient y être plantés sont morts, faute d’eau pour les arroser. "C’est difficile, c’est écœurant, mais on n’y peut rien, il n’y a pas les moyens jusqu’au bout", lance Samba Ndiaye, garde forestier, devant les jeunes pousses.
Seulement 4% de l’objectif atteint
Le projet ambitieux avait été lancé en 2007 par quelques États africains. Cette muraille d’arbres devait traverser 11 pays, du Sénégal à Djibouti, pour lutter contre la désertification et le changement climatique. L’initiative est financée entre autres par la Banque mondiale, les Nations Unies, ou l’Union européenne, mais seulement 4% des objectifs ont été atteints. Pour remettre le projet sur pied et mieux gérer l’eau, un nouveau directeur a été nommé. Mais l’argent continue de manquer : sur les milliards d’euros mobilisés, peu arrivent sur le terrain. La grande muraille a pris 10 ans de retard.
Environnement en Afrique :
la grande muraille verte, espoir ou mirage ?
avec la participation de Haïdar El ali :
"La Grande Muraille Verte" : Les conflits sont étroitement liés au réchauffement climatique
avec la participation de Inna Modja :
Notre projet de chantier solidaire «GMV 2021» est basé sur le volontariat et la solidarité.
Il entre parfaitement dans le cadre défini par les statuts de l’association Évreux Djougou Coopération Plein Sud et doit être pérenne.
Il donne la possibilité à chaque volontaire de participer sur place à l’édifice de la Grande Muraille Verte en plantant des essences locales.
Ce chantier permettra des échanges entre des jeunes de différents pays africains et d’Évreux et contribuera :
• à stopper l’avancée du désert dans les terres arables ;
• à la captation du CO2 par les végétaux ;
• à la valorisation des produits de la cueillette ;
• à la création d’emplois ;
• à la sédentarisation des populations locales ;
• à la formation des jeunes sur place.